Mode de vie·Santé Vers FI

Liberté financière et bien-être : la gestion du stress ouvre la voie

Se lancer dans l’entreprenariat en route vers son indépendance financière

Je suis ravie de vous présenter une nouvelle entrevue de ma série ‘La santé en route vers FI‘. Aujourd’hui, je vous partage l’histoire inspirante de Marie-Josée Simard, une infirmière de formation avec plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la santé, ayant occupé divers postes de gestion. 

Marie-Josée a décidé de changer de cap pour suivre sa profonde passion d’accompagner les gestionnaires à retrouver un certain équilibre de vie par une meilleure gestion de leur stress, une démarche qui a transformé sa propre vie et celle de ses clients.

Son parcours reflète un profond engagement envers le bien-être et la santé mentale, des valeurs essentielles pour naviguer vers la liberté financière tout en préservant sa qualité de vie.

1. D’où est venu l’envie de quitter ta carrière: 

Je rêvais depuis longtemps d’aider les personnes qui ont une fonction de gestion, car je trouvais qu’il y avait peu de services pour les accompagner dans les enjeux qu’ils vivent au quotidien. Je ne savais pas encore comment j’étais pour le faire. 

Cette catégorie de travailleur est souvent jugée négativement dans les médias et par la population. Pourtant, ce sont des gens qui se donnent tellement au travail, qui veulent améliorer les choses et qui se retrouvent souvent comme la tranche de pain au milieu d’un club sandwich, entre les employés et la haute direction. J’ai moi même été pendant plus d’une quinzaine d’années gestionnaire, je sais ce qu’ils vivent, ce qu’ils peuvent ressentir.

2. Parle-moi un peu d’où tu en étais sur ta trajectoire vers l’indépendance financière.

J’ai quitté un emploi pour lequel je recevais un salaire qui dépassait nettement le salaire moyen au Québec. Je me suis retrouvée dans une insécurité financière. C’est pour cela que j’ai fait le changement graduellement. Mon but était de devenir coach à temps plein. 

Le temps de construire mon entreprise et d’établir ma clientèle, j’ai gardé une portion de travail en tant que consultante dans le domaine où je travaillais. Je me suis ainsi assurée d’un revenu de base qui me permettait de payer mes factures tout en mettant mon projet en œuvre. De plus, j’avais des économies qui me permettaient de répondre aux urgences, au besoin.

3. Qu’est-ce qui t’as amené à concentrer ton travail sur le stress? 

En 2019, ma fille m’a offert le livre Par amour du stress écrit par Sonia Lupien. Ce livre a été révélateur pour moi. Il m’a permis de comprendre pourquoi tout au long de ma carrière je n’avais jamais été épuisée au point de me retrouver en dépression ou en burnout. Plusieurs de mes collègues et certains de mes patrons l’avaient été et je ne comprenais pas pourquoi pas moi. Ce livre m’a fait réaliser que, sans le savoir, j’avais des habitudes qui me permettaient de mieux gérer mon stress. 

J’ai fait plusieurs autres lectures et formations en neuroscience pour mieux comprendre. Quand en 2021 j’ai quitté mon emploi, ce n’était pas encore clair dans ma tête que j’accompagnerais les gestionnaires à retrouver un certain équilibre de vie par une meilleure gestion de leur stress. C’est en poursuivant mes formations et en me questionnant sur ce que je voulais vraiment faire que j’ai trouvé ma réponse.

4. Quel est l’impact d’une bonne santé sur le plan physique puis mentale dans la gestion du stress? 

C’est primordial! Bouger, peu importe la façon, l’intensité et la durée, est le meilleur moyen de se libérer de l’énergie emmagasinée dans notre corps par le stress. Je n’arrête pas de dire que c’est vraiment simple de gérer son stress et souvent les gens ne me croient pas. On cherche trop à se compliquer les choses. Pourtant, en mettant en place quelques petites habitudes, en garnissant bien son coffre à outils et en étant à l’écoute de ce qui se passe en soi, on arrive à retrouver le calme en soi. 

Le stress est un enjeu important dans les causes liées à la santé mentale. Apprendre à gérer son stress, à travailler avec et je dirais même à s’amuser avec, améliore nettement la santé mentale.

5. Est-ce que ta gestion du stress a changé au cours de cette transition importante vers l’entreprenariat? 

Tellement. En travaillant sur ma propre gestion de mon stress, j’ai vraiment pris conscience des scénarios que je me créais et des histoires que je me racontais. Mon hamster roule beaucoup moins vite dans ma tête. Je n’accorde plus autant d’importance aux situations qu’avant. Je les vois avec beaucoup moins d’intensité et d’ampleur. C’est ma perception des événements et des situations qui a radicalement changé. 

Je suis maintenant capable de réagir plus rapidement quand un signe de stress apparaît en moi. Des fois, c’est long avant d’en trouver la cause, je persévère jusqu’à ce que je la trouve pour travailler dessus. Par contre, il ne faut pas que cette recherche de l’agent stresseur vienne augmenter mon stress. Si je n’arrive pas à le trouver, j’applique mes outils et j’observe ce qui se passe. Il est étonnant de constater que lorsque j’accorde moins d’importance à une situation, son intensité diminue considérablement, voire jusqu’à parfois disparaître sans grandes interventions.

6. Comment les habitudes actuelles des gestionnaires et entrepreneurs ont-elles un impact sur leur équilibre de vie? 

La première chose que je regarde quand je travaille avec mes clients c’est les besoins de bases. Plusieurs ne mangent pas, ne boivent, n’éliminent pas à la hauteur de leur besoin physique et neurologique. Pour bien fonctionner, un cerveau a besoin d’être nourri et hydraté, tout comme les autres organes de notre corps. Si on ne répond pas adéquatement au besoin de faim, de soif et d’aller aux toilettes, cet état est perçu comme une menace à la survie par notre cerveau et il va alors générer une réaction de stress, car sa première fonction est d’assurer notre survie. C’est simple, pourtant c’est une réalité présente chez les gestionnaires et entrepreneurs. 

Juste en changeant ces habitudes, ils peuvent voir qu’ils ont un peu plus d’énergie pour faire leur journée et sont moins fatigués à la fin de celle-ci. Ils pourraient ainsi être en meilleur état en entrant à la maison et peut-être même faire des activités. Ce qui du coup, contribuera à rétablir un certain équilibre dans leur vie.

7. Quel est l’impact de prioriser la gestion du stress sur tes objectifs financiers ou ceux de tes clients?

Lorsque je suis capable de naviguer avec mon stress et d’être consciente de l’intensité qu’il a pour le ramener au niveau dont j’ai besoin, je suis en meilleure posture pour réfléchir, innover, imaginer, planifier et exécuter. Dans cette condition, l’atteinte de n’importe quel objectif, et assurément ceux financiers, devient possible. 

Lorsque l’on est dans un état de stress, certaines fonctions de notre cerveau sont moins utilisées car elles ne sont pas jugées prioritaires dans la situation. Notamment, notre capacité à créer, à se concentrer, notre mémoire sont toutes affectées. Alors, si nous sommes continuellement dans un état de stress, qu’on appelle stress chronique, nous ne sommes presque jamais dans des conditions gagnantes pour atteindre des objectifs.. 

8. Quels défis as-tu rencontrés pour maintenir une bonne santé physique et mentale et comment as-tu travaillé à les surmonter? 

Le plus grand défi a été d’intégrer mes habitudes dans mon agenda quotidien qui était très chargé. J’ai commencé par un élément à la fois. C’était clair que m’entraîner était la première chose à faire. Depuis des années, en moyenne 5 matins/semaine, je fais des exercices. Pour moi, c’est une priorité non négociable. Je ne laisse pas mon cerveau décider à ma place. Si un matin, je me lève plus fatiguée, je vais alors diminuer l’intensité de mon entraînement. Il n’est pas question que je ne le fasse pas, car je sais que je n’aurai pas la même énergie tout au long de ma journée. 

Je n’ai jamais été une athlète et je ne vise pas à l’être. Par contre, bouger de n’importe quelle façon est vital pour moi. C’est d’ailleurs une de mes habitudes qui m’a permis depuis tant d’années à mieux gérer mon stress, à évacuer la soupape pour éviter que tout mon corps entre en éruption comme un volcan. 

9. Quelles ressources t’ont aidées à progresser dans la transformation et/ou le maintien de bonnes habitudes autour de ta santé?

Comme j’ai été infirmière pendant 32 ans, voir des patients malades a été une grande source d’inspiration à prendre soin de ma santé. J’ai trop vu des personnes perdre leur qualité de vie ou carrément mourir, en partie, à cause des mauvaises habitudes de vie et du stress qu’ils vivaient. 

J’ai aussi été accompagné par divers professionnels au cours de ma vie. Ils m’ont permis de comprendre et de changer des comportements et habitudes dans ma vie. 

J’ai la chance d’avoir des proches et amis(es) formidables. L’environnement et le réseau dans lequel nous évoluons, ont une importance dans notre gestion du stress.  

10. Quels conseils as-tu pour quelqu’un qui éprouve des difficultés à maintenir une bonne gestion du stress en route vers FI? 

D’abord il faut arrêter de dire et répéter je suis stressé. Plus vous le dites, plus vous envoyez le message à votre cerveau que votre vie est en danger et plus il va générer une réaction de stress pour vous protéger. 

Prenez un pas de recul et analysez votre état, c’est crucial. Êtes-vous épuisé au point où vous n’y voyez plus clair? Faire le pas pour demander l’aide d’un professionnel (médecin, psychologue, autres) est un grand geste d’humilité et surtout le plus beau cadeau que vous pouvez vous faire, même si vous ne le voyez pas ainsi actuellement.

Si vous êtes capables de changer des habitudes et d’en intégrer des nouvelles, allez-y, n’attendez plus. Le pas à franchir demande du courage et vous allez être tellement fier et surtout mieux par la suite.

Si vous pensez qu’être accompagné pour le faire pourrait vous aider, il y a de nombreuses ressources, comme moi, qui peuvent faire ce voyage avec vous.

Conclusion

Ce que j’admire le plus dans le parcours de Marie-Josée, c’est sa volonté de transformer sa propre expérience pour aider les autres. Son engagement envers le bien-être et la santé mentale résonne profondément avec ma propre approche en coaching financier. Comme elle le souligne si bien, le stress peut être un obstacle majeur sur le chemin de l’indépendance financière, affectant nos capacités à atteindre nos objectifs. C’est pourquoi j’adopte une approche pleine de compassion et positive envers les finances, cherchant à aider mes clients à améliorer leur relation avec ce domaine si important de leur vie. 

D’ailleurs, je suis convaincue que les habitudes qui ont permis à Marie-Josée de mieux gérer son stress l’ont aidée à faire le saut pour quitter un emploi bien rémunéré, vers une certaine insécurité financière de manière stratégique et avec courage. Cela correspond à l’une des étapes clés de mon accompagnement financier, où j’aide mes clients à naviguer avec confiance à travers les transitions financières importantes, en mettant l’accent sur la gestion émotionnelle et l’équilibre de vie.

Marie-Josée et moi partageons la conviction que l’équilibre dans la vie est essentiel pour une santé financière et mentale optimale. Je suis inspirée par sa décision courageuse de suivre sa passion et d’aider les autres à trouver un équilibre de vie en gérant mieux leur stress. 

Son histoire démontre clairement que la santé et le bien-être sont des aspects essentiels de notre vie. En investissant dans notre santé mentale et physique, nous pouvons non seulement atteindre nos objectifs financiers, mais aussi mener une vie plus épanouissante et satisfaisante. 

Je suis reconnaissante à Marie-Josée d’avoir partagé son histoire inspirante, et j’espère que vous trouverez autant d’inspiration que moi dans son parcours.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le travail de Marie-Josée et suivre son parcours,vous pouvez le faire de ces différents moyens:

Visitez le site web de Marie-Josée: www.mariejoseesimard.ca

Vous pouvez aussi la retrouvée sur Facebook, Instagram et LinkedIn

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